Wednesday 26 April 2017

WWOOF me if you can.

Saturday, 22 April 2017
In the train to Wakayama...

And just like that, two weeks of WWOOFing in Japan are history. This morning, after the ususal breakfast, we packed our bags, folded our futons, and were driven to the station where we boarded a train bound for the south. The trip also signifies a return to the world of shiny trains, business people and 7-elevens. 


Back to civilization!

Jef in the bullet train

The past week has pretty much been business as usual, where we worked six hours per day, doing various different things around the farm and their new restaurant. Some of those activities where satisfying (painting is nice), others downright boring, such as covering traditional mud walls with white plaster inside the barn, where it is always dark and cold. One of the reason that we did little ‘farming’ and more of this DIY stuff is that it is still very early in the season. Another reason is that Takao-san, as opposed to Sebastien (the French guy we worked for in March) only grows a few crops, but the ones he grows, he grows in bulk: rice, tomatoes, soy beans and wheat. Of those four, we only saw one step in the production line of rice.


Plastering, plastering always plastering...

Painting the bathroom

Jef and his sexy slippers working under the roof


Growing things, and especially crops that store well in bulk has an advantage, namely that it can become a replacement for money, in the sense that it can be used for trading against other things. Traditionally in Japan, the status of a samurai was not so much measured by the size of his sword, but the amount of people he could sustain with the amount of rice he grew on his land. In this regard, Takao-san and his family were pretty rich people. A rough calculation tells me that if the average person eats three bowls of rice a day, and each hole in the seedbox was worth one bowl, he could sustain 200 people for a year. His family consiting of three people, that leaves him plenty to sell and give away, which he did. Many dishes on the table came from ‘a friend’ (he always used the word friend), whether it was tofu, soy sauce, oil, vegetables, beans, bamboo shoots, and so on. As his wife is a trained chef, she is quite innovative when it comes to combining this raw ingredients into full meals. Just the humble soy bean for example, can be used to make soy sauce, tofu, miso soup, and okara, which is a by-product of tofu making and has a hummus-like consistency. Combine that with a bowl of rice, some eggs from your own chickens, some vegetables from you garden, and you are already pretty self-sufficient. In the non-productive winter months Takao-san worked in a sake brewery (wine made from, you guessed it: rice), and he had some home-brew he let us taste. During these two weeks I re-read a book by Joel Salatin called “Folks, this ain’t normal” which has a great quote in it: “If we could figure out how to make our own toilet paper, we could pretty much pull the plug on society”. 





Now for most people, us included, his lifestyle is pretty hardcore and far from what we know. But let’s not forget that his way of living is historically normal. Our grandparents and the people before that grew most of their own food. Native Americans used to sleep with dried bison meat hanging in their tipi over their heads, just as Takao’s family sleeps between their bags of rice. There must be something very comforting about looking at those bags and knowing that you’ll be able to feed your family for the year to come.


Takao giving a bath to the rice seeds :)


Now compare that with the average Tokyoite. Japanese-grown rice is considered a luxury here, but most cheap rice is imported from other places like Australia and California, where rice-seeds are simply thrown out of airplanes. A lot of those seeds will never sprout, but they don’t really care. Most other products consumed in Tokyo probably also come from other places around the globe.


Digging to put plastic lining to keep the water in

Happy because I thought it was done but noooo

Covering the rice with newspaper and plastic and textile!




As self-sufficient as he is, Takao-san relies on no one but himself to feed his family for the year to come; whereas most of us rely on people we do not know for our food-security. In that sense, there is a lot we have learned from him, and these two weeks with his family will remain an inspiration for the years to come.


Jef



Deux semaines de WWOOFing se sont donc écoulées à Azumino. Comme mentionné dans le post précédent, nos journées suivaient toutes à peu près le même programme. A part une virée à la poste, dans un magasin de bricolage ou à la pharmacie (le froid et l’humidité ayant eu raison de nos petits corps frêles), nous nous habituions peu à peu à notre vie « loin du monde ». Sans rire, deux semaines sans wifi, donc sans netflix ou Youtube à volonté et sans centre ville pour se promener, ça permet vraiment de se rendre compte du temps qui passe, ce qui a ses avantages et ses inconvénients. Une chose est sûr je suis contente d’avoir apporté plusieurs livres.     
Cette deuxième semaine nous avons perfectionné nos techniques plus ou moins élaborées de bricolaache (#D&co). Nous avons scié, cloué, vissé, coupé, peint, brossé, limé, soudé, collé, plâtré, nettoyé, déplacé, planté... 

Si on m’avait dit un jour que je serai en train de scier une planche pour le toit d'un restaurant au milieu des montagnes au Japon, et ce en claquettes svp, je n’y aurais surement pas cru. 

Sur le chemin de la maison au restaurant

Dans un genre de bricomarché :D


Nous n’avons malheureusement pas passé beaucoup de temps dans les champs (à part quelques jours pour le riz) et donc pas appris autant que nous le souhaitions sur l’agriculture ou le maraichage mais cette expérience, comme toutes dans la vie, nous a enseigné certaines choses. L’une d’entre elles, et la principale selon moi, est la capacité de faire beaucoup avec peu. Je m’explique.

Nous avons passé une grande partie de nos journées à améliorer la grange (je ne sais pas si on peut appeler ça comme ça, en tous cas la petite réserve où Takao pose le matériel et dans le futur mettra les récoltes de riz). Pour éviter que les souris ne s’infiltrent dans le bâtiment nous avons rebouché les trous présents dans le mur. La grange étant faite de paille et de boue, nous avons tout d’abord ramassé tout ce qui était à terre puis nous l’avons tout simplement mélangé avec de l’eau pour l’agglomérer ensemble et reboucher les trous. Nous allions cherché l’eau directement dans la rivière qui passait à côté (le restaurant s’appelle d’ailleurs « Kawakita » ce qui veut dire Rivière-Nord). Je ne sais pas pourquoi mais j’ai trouvé ça tout à fait fascinant. J’ai sans doute regardé trop de documentaires sur Arte mais ça m’a fait un peu penser à ces gens en Afrique qui construisent leurs Cases avec de la boue ou des bouses de vaches :)
Pour recouvrir les murs nous avons ensuite mélangé du sable et une poudre blanche (du calcaire) avec de l’eau. Je ne sais pas s'il y a des fans de la chaine youtube « Primitive Technologie » mais je pourrais passer des heures à regarder ce mec construire des maisons au milieu de la forêt avec ses mains nues et à partir de rien. Et ben juste pour un moment j’avais l’impression d’être dans une de ces vidéos. Nous ne portions jamais de gants non plus, je ne compte plus le nombre de petits « bobos » sur mes mains par contre j’ai compté le nombre de fois que je me suis frappée le pouce avec le marteau. Deux. Nous utilisions ce qui trainait dans le coin comme lui et la plupart du temps du bois mais bon la comparaison s’arrête là, heureusement nous avions de nombreux outils pour nous aider.


J’ai toujours été fascinée par les gens manuels ou doués pour créer quelque chose. Que ce soit le dessin, la mécanique, la musique ou la construction, j’ai toujours été totalement bluffée par ce qu’un humain peut faire de ses dix doigts. Je trouve ça fou de pouvoir construire sa maison par exemple, ou de réparer sa voiture soit même ou de faire ses propres meubles. Takao a cette capacité de construire un abris avec les bouts de bois qui trainent dans le coin, une vise par ici, une équerre par là, un coup de scie et voilà une table. Un problème de porte qui coince, tenez prenez ce bout de métal et taper dessus, 10 minutes plus tard la porte glisse comme par magie sur cette barre d’aluminium anciennement abandonnée. Ca parait surement tellement basique pour plein de personnes, pour moi c’est du génie. Je ne viens pas du tout d’une famille bricoleuse à la base (déso Papa Maman, comme je balance) alors je n’ai pas tellement appris a réparer des trucs. Et on dirait pas comme ça mais y’a quand même une p’tite technique pour viser avec une visseuse électrique par exemple!

Hisami-san avait aussi cette faculté de faire des choses en “recyclant”. Au grand malheur de Jef, les repas étaient presque tout le temps constitués de riz mais je n’avais vraiment aucune idée qu’on pouvait faire tant de choses à partir du même ingrédient. Je n’ai jamais vu quelqu’un utiliser les restes aussi efficacement. Un exemple, un soir alors que j’apprécie plus que d’habitude le repas je me rends compte que c’est simplement le riz du midi cuit dans les restes du bouillon qui l’accompagné, un espèce de risotto vraiment délicieux. Puis le matin je m’émerveille à propos des pancakes et Jef me fait remarquer que ce sont les restes du risotto mélangé à de la farine! 3 repas fait avec la même base et pourtant 3 repas totalement différents.



Bref il y a toujours quelque chose à apprendre une leçon a retenir de nos expériences bonnes ou mauvaises alors je me souviendrai de l’ingéniosité de Takao-san, de l’imagination d’Hisami-san et de l’esprit de solidarité de cette communauté de voisins qui partagent et s’entraident tout au long de l’année ! Un bel enseignement par les temps qui courent, il va falloir se serrer les coudes et être présents les uns pour les autres :)

Camille









Thursday 20 April 2017

Some leftover pictures of Tokyo and Kamakura

Yasukuni park

Yasukuni shrine

Petit effet artistique de toute beauté

Ancien vs modern

Start of the year of University school - loooots of people

Crêpe party

 Come on in! We have all the Batmans and shit.

Akihabara

Random chicks

Asakusa


Would you like a 60 euros mango?

24 strawberries for 40 euros, seems legit.

Watch out this is plastic.


 

Takadanobaba



Otooshi - mandatory snack with your beer.
Bonjour, tenez un aperitif.
Nous : Oh comme ils sont gentils.
L'addition : ce sera 3 euros par personne bande de niais.
 

Kamakura

 


La mise au point sur les fleurs c'est fait expres. Je suis une artiste.
 
Boobs and Svastika
 
Camille yeux fermés, classique.


Flower power
 

Une petite glace au Cabernet-Sauvignon?
Would you prefer a salt and milk ice cream?



When tradition meets selfies...

Matcha break in the bamboo forest


Confusing walkways

Workers never without their helmets!
 

 

Indoor barbecue

 

Bacon key ring. Classy.
Phone cover - even classier
 



 

Funny worker with his helmet ofc!

Nice café


 
When suddenly, you are in the middle of a Mario kart game!

Various KitKat taste

Samples of the money here - Japanese Yen 
 
 
 
Coucou.